Régis s'adresse à vous

A tous mes fans du monde entier,

à mes lecteurs silencieux et néanmoins admiratifs,

à mes amis Facebook éplorés qui ne se remettent pas de ma disparition,

Ne vous en faites pas, je vais bien. Simplement, j'en avais assez de courber l'échine sous le joug parental. Imaginez donc: pas de télé à la maison, interdiction de regarder des fâmâpoâls sur Internet, et un seul cocktail autorisé par semaine. Face à cette situation domestique intenable, j'ai décidé de fuguer et de partir vivre ma vie ailleurs, dans un pays où tout est possible et où ma grandeur pourra pleinement s'épanouir.

Pour l'instant, je ne regrette qu'une chose. Dans la précipitation de mon départ, j'ai oublié mes deux plus chères possessions: ma casquette en cuir Harley et ma guitare, qui m'auraient pourtant été très utiles pour faire la manche. Cela dit, je ne me débrouille pas trop mal. En faisant l'oeil doux aux filles, j'arrive très souvent à me faire inviter pour le dîner et pour la nuit. Ce serait encore mieux si les plus sensibles à mon charme avaient des nichons et accès à un bar décent au moins 18 ans: pour le moment, j'ai surtout du succès auprès de la tranche 7-12; je me demande bien pourquoi? L'avantage, c'est que le lait grenadine me permet de garder la tête froide malgré la température atroce qu'il fait ici.

J'imagine que la curiosité vous dévore. Comme dirait mon père: "Patience, jeunes Padawans". Dès que j'aurai réussi à voler me procurer un appareil numérique, je vous posterai quelques photos. Préparez-vous à m'envier comme il se doit.

REGIS